homage a tous nos disparus

Tu t’étais endormi, paisible, dans mes bras,
Et ton dernier soupir devint inoubliable…
Non, je ne voulais pas… Oui, je savais déjà…
C’était fini hélas !... c’était inacceptable…

Et ce dernier regard quand mes mains te retiennent…
Que disaient-ils, tes yeux ? Quel amour, quel adieu ?
Où donc s’en vont les chiens quand le soir les entraîne ?
M’attendras-tu là-bas, à la porte des cieux ?

Six années ont passé… Six ans, c’était hier…
Souvent je pense à toi, à ta douceur câline,
Toi mon fidèle ami, toi dont j’étais si fier,
Ta beauté toute en force et en grâces canines…

Tu me manques, mon beau, j’ai mal de ton absence,
Ta fourrure de fauve et ton poids sur mon sein,
J’aimais cette douceur au cœur de ta puissance,
Quand tu venais glisser ton museau sous mes mains,

Je t’aimais et je t’aime, et je ne t’oublie pas,
Ce jour de ton départ me laisse inconsolable,
Tu t’étais endormi, paisible, dans mes bras,
Et ton dernier soupir devint inoubliable…